Au cours de cette décennie, Giulini enregistre de très nombreux disques. Il est moins présent à la tête du Philharmonia que Legge a abandonné en 1965 mais grave avec "son" orchestre de Chicago des versions mémorables comme celle de la Symphonie n° 1 de Mahler et une très vivante Septième de Beethoven.  EMI campe encore ses micros au Medinah Temple de Chicago jusqu'en 1976 ou l'éditeur réunit Giulini et Itzhak Perlman dans une version épurée du Concerto pour violon de Brahms. Après quoi, la Deutsche Grammophon prend en main la destinée discographique de Giulini avec d'emblée des gravures exceptionnelles des Tableaux d'une exposition de Moussorgski (+ la Symphonie Classique de Prokofiev) et surtout de la Symphonie n° 9  de Mahler. Parmi d'autres moments forts, on retrouve Giulini accompagnant Arturo Benedetti-Michelangeli dans les Concertos n° 1, 3 et surtout le n°  5 "L'empereur" au cours de concerts télévisés dans la grande salle de la Musikverein de Vienne en février et septembre 1979. Dans le domaine concertant, les rencontres (1978-1979) avec le jeune pianiste polonais Krystian Zimerman (1^er Prix du Concours Chopin 1975) pour l'enregistrement des deux concertos + Andante spianato et grande Polonaise sont également d'un haut niveau artistique. Giulini dirige cette fois l'Orchestre de Los Angeles avec lequel il grave en novembre 1978 un premier disque consacré à laSymphonie Héroïque de Beethoven.
A Londres, Giulini donne sa plus belle version de la Neuvième de Beethoven, un sommet de la discographie de l'oeuvre, ainsi qu'une version de référence la Messe en ut. 
Dans le domaine de l'opéra, deux enregistrements verdiens s'imposent : Don Carlos dans la production du Covent Garden d'août 1970 (EMI). En septembre 1979, la DG offre à Giulini les conditions idéales d'enregistrement en studio de Rigoletto avec la Philharmonie de Vienne et un plateau de solistes qui lui sont entièrement dévoués.