|
| |
La discographie de Giulini s'étend
très régulièrement (pas de disque en 1985) sur près d'un demi-siècle, de 1949 à 1995. Elle est donc née avec
le tout début du microsillon pour aboutir au CD et même au DVD. Tous les
enregistrements n'ont pas été
réédités, loin de là, et de nombreuses archives restent à découvrir,
protégées par des droits d'exploitation au sein des orchestres ou des radios. En
revanche, le CD offre des gravures inédites en microsillon et il y a tout lieu
de penser que cela va continuer... avec le DVD !
La discographie de Giulini
peut se diviser en quatre périodes :
1 - La
période italienne (1949-1955) aux radios de Turin, Milan et Rome,
à la Scala
Publication d’archives d’opéras chez Fonit Cetra pour l’essentiel mais
aussi Hunt, Globe, Testament… Période tournée presque essentiellement vers
le répertoire italien comprenant notamment des œuvres rares de la période
baroque de Cimarosa et Scarlatti, ou de Verdi (Attila, I Due Foscari).
Fonit Cetra reprend également des enregistrements effectués à la RAI ou au
Mai Musical Florentin.
2 – L’âge d’or de la période anglaise (1955-1982) avec le Philharmonia sous la direction artistique de Walter Legge jusqu’en 1964 puis le New Philharmonia qui, en 1977, reprend le nom de Philharmonia. Discographie pour l’essentiel chez EMI. Le premier disque pour Walter Legge (Columbia 33 CX 1075 matrice XBX1) est le Requiem de Cherubini avec les Choeurs et l’Orchestre de l’Académie Sainte-Cécile de Rome en 1952. Le premier disque avec le Philharmonia en 1955 est consacré aux Quatre Saisons de Vivaldi. La collection BBC Legends commercialise de précieux enregistrements publics réalisés à Londres ou à Edimbourg.
3 - La brillante période américaine à Chicago chez EMI (1969-1976) puis chez Deutsche Grammophon (1977-1979) et à Los Angeles (1978-1982). Le premier disque pour DG rassemble les deux Concertos pour piano de Franz Liszt avec Lazar Berman et l’Orchestre Symphonique de Vienne en 1976.
4 - La période européenne toujours chez DG puis chez Sony au début des années 90 où Giulini suit son fidèle producteur artistique Günther Breest. Le premier disque chez Sony est enregistré du 19 au 21 avril 1989 à Londres au Walthamstow Assembly Hall et est consacré au Requiem de Mozart. Pour Sony, Giulini enregistre entre autre avec le Concertgebouw d’Amsterdam, l’Orchestre Symphonique de la Radio Bavaroise. Avec l’Orchestre de la Scala de Milan, il grave une quasi intégrale des symphonies de Beethoven (sauf la Neuvième), le Concerto pour violon et les deux Romances avec Salvatore Accardo. Une partie de ces disques sont enregistrés en live.
J'ai relevé près de 300 enregistrements.
Cette discographie révèle les points forts du répertoire de Giulini : Beethoven (Missa
Solemnis x3, intégrale des Symphonies), Brahms (triple intégrale des
symphonies hormis la Symphonie n° 3 enregistrée 2 fois), Dvorak (Symphonies
7, 8, 9), Moussorgski (Les Tableaux d'une exposition x4),
Mozart (Symphonies
n° 40 et 41 x3), Ravel (Ma mère l'Oye x4), Rossini (Le
Barbier de Séville x3), Schubert (Symphonies n° 4, 8, 9
x3), Schumann
(Symphonie n° 3 x4 dont une version dans l'orchestration de Mahler), Verdi (Quatre Pièces
Sacrées, Traviata x3).
Les enregistrements surlignés mentionnent les disques reconnus par les
critiques
comme exceptionnels pour leur interprétation
- dans la discographie de l'ouvrage,
toutes versions confondues
- dans la discographie de Giulini
Vous pouvez consulter cette discographie selon trois critères :